Fiche pratique

Organisation de manifestations, défilés ou rassemblements sur la voie publique

Vérifié le 10/10/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Lorsqu'une association souhaite organiser une manifestation (autre qu'une compétition sportive) temporaire sur la voie publique, elle doit déclarer préalablement la manifestation envisagée au maire ou au préfet.

Tous cortèges, défilés et rassemblements, et, de façon générale, toutes manifestations sur la voie publique sont soumis à déclaration préalable au moins 3 jours francs et au maximum 15 jours francs avant la date de la manifestation :

  • Ă  la mairie de la commune ou aux mairies des diffĂ©rentes communes sur le territoire desquelles la manifestation doit avoir lieu,
  • ou Ă  la prĂ©fecture de dĂ©partement (Ă  la prĂ©fecture de police dans les Bouches-du-RhĂ´ne) lorsque l'Ă©vĂ©nement doit avoir lieu sur le territoire de communes oĂą la police nationale est compĂ©tente (communes chefs-lieux de dĂ©partement et autres communes fixĂ©es par dĂ©cret ou arrĂŞtĂ© ministĂ©riel - se renseigner auprès de sa commune).

Où s’adresser ?

Où s’adresser ?

 Ă€ noter

les sorties sur la voie publique conformes aux usages locaux sont dispensées de déclaration préalable (fêtes traditionnelles, fêtes de village).

Contenu du dossier de déclaration

La déclaration préalable doit préciser :

  • les coordonnĂ©es de l'association Ă  l'initiative de la manifestation (nom, adresse, tĂ©lĂ©phone, nom et adresse du reprĂ©sentant lĂ©gal),
  • les nom, prĂ©nom, adresse (et moyens de contact : numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, adresse Ă©lectronique) des organisateurs de la manifestation,
  • l'objet de la manifestation,
  • le ou les lieux de la manifestation,
  • la date et les heures de dĂ©but et de fin,
  • l'itinĂ©raire si la manifestation implique le dĂ©placement de personnes (dĂ©filĂ©, cortège),
  • une estimation du nombre de participants attendus,
  • le descriptif des dispositifs de sĂ©curitĂ© mis en place,
  • les particularitĂ©s de la manifestation (dĂ©ploiement de banderoles, installation d'une sonorisation, etc.).

Elle doit être signée par au moins l'un des organisateurs de l'événement.

La commune ou la préfecture qui reçoit la déclaration en délivre immédiatement un récépissé.

L'autorité publique vérifie que :

  • les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens sont prĂ©vues par l'association (relation avec les pompiers, mise en place Ă©ventuelle d'un poste de secours, etc.),
  • les installations Ă©ventuellement prĂ©vues (tentes, enceintes, gradins, scènes, manèges, etc.) rĂ©pondent aux obligations lĂ©gales et rĂ©glementaires de sĂ©curitĂ©,
  • l'association a souscrit les assurances nĂ©cessaires en cas de mise en jeu de sa responsabilitĂ©,
  • l'association a prĂ©vu, si nĂ©cessaire, les mesures utiles pour remettre en Ă©tat la voie publique Ă  l'issue de l'Ă©vĂ©nement.

L'administration peut demander des modifications (des horaires, du parcours, etc.)

L'administration peut apporter son soutien technique (prêt de matériel, mise à disposition de personnels techniques, prêt de salles, etc.). Les forces de police ou de gendarmerie peuvent contribuer à la concrétisation des dispositifs de sécurité.

 Attention :

le concours des pouvoirs publics peut être facturé à l'association.

Si le maire ou le préfet estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l'ordre public, elle l'interdit par un arrêté qu'elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration.

Le maire transmet, dans les 24 heures, la déclaration au préfet de département. Il y joint, éventuellement, une copie de son arrêté d'interdiction.

Si les circonstances font craindre des troubles graves à l'ordre public, le préfet de département peut interdire pendant les 24 heures qui précèdent la manifestation et jusqu'à dispersion, le port et le transport, sans motif légitime, d'objets pouvant constituer une arme sur les lieux de la manifestation, aux lieux avoisinants et à leurs accès.

La contestation d'une interdiction s'effectue par le biais d'un référé-injonction permettant l'examen du recours en moins de 48 heures.

Les faits suivants sont punis par des peines pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende :

  • Organisation d'une manifestation sur la voie publique sans dĂ©claration
  • Organisation d'une manifestation ayant Ă©tĂ© interdite,
  • Établissement d'une dĂ©claration prĂ©alable incomplète ou inexacte.

Tous cortèges, défilés et rassemblements, et, de façon générale, toutes manifestations sur la voie publique sont soumis à déclaration préalable à la préfecture de police au moyen d'un dossier spécifique .

La déclaration doit être effectuée au moins 2 mois avant la date de la manifestation.

Une demande effectuée moins de 2 mois avant la date de la manifestation envisagée est admise lorsqu'un événement imprévu, d'envergure nationale ou internationale (à l'exclusion de toute animation à caractère saisonnier) la justifie. L'urgence doit être motivée.

Le délai est porté au minimum à 3 mois si l'événement envisagé rassemble une foule importante ou entraîne l'implantation d'installations complexes (grands concerts, marathons, etc.).

Où s’adresser ?

L'autorité publique vérifie les points suivants :

  • Les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens sont prĂ©vues par l'association (relation avec les pompiers, mise en place Ă©ventuelle d'un poste de secours, etc.).
  • Les installations Ă©ventuellement prĂ©vues (tentes, enceintes, gradins, scènes, manèges, etc.) rĂ©pondent aux obligations lĂ©gales et rĂ©glementaires de sĂ©curitĂ©.
  • L'association a souscrit les assurances nĂ©cessaires en cas de mise en jeu de sa responsabilitĂ©.
  • L'association a prĂ©vu, si nĂ©cessaire, les mesures utiles pour remettre en Ă©tat la voie publique Ă  l'issue de l'Ă©vĂ©nement.

L'administration peut demander des modifications (des horaires, du parcours, etc.)

L'administration peut apporter son soutien technique (prêt de matériel, mise à disposition de personnels techniques, prêt de salles, etc.). Les forces de police ou de gendarmerie peuvent contribuer à la concrétisation des dispositifs de sécurité.

 Attention :

le concours des pouvoirs publics peut être facturé à l'association.

Si le préfet de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l'ordre public, il l'interdit par un arrêté qu'il notifie immédiatement aux signataires de la déclaration.

Si les circonstances font craindre des troubles graves à l'ordre public, le préfet de police peut interdire pendant les 24 heures qui précèdent la manifestation et jusqu'à dispersion, le port et le transport, sans motif légitime, d'objets pouvant constituer une arme sur les lieux de la manifestation, aux lieux avoisinants et à leurs accès.

La contestation d'une interdiction s'effectue par le biais d'un référé-injonction permettant l'examen du recours en moins de 48 heures.

Les faits suivants sont punis par des peines pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende :

  • Organisation d'une manifestation sur la voie publique sans dĂ©claration
  • Organisation d'une manifestation ayant Ă©tĂ© interdite,
  • Établissement d'une dĂ©claration prĂ©alable incomplète ou inexacte.

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